Vendredi dernier
j’ai fêté mes 25 ans. C’est un peu bizarre de penser que à ce âge-là, ma mère était
déjà mariée et avec une petite fille (moi). Puis, de penser qu’a 5 ans, je me suis dit que
quand j’aurai 25 ans, je serai mariée, j’aurai un super travail, une BMW (en bleu
ou turquoise bien sûr), et un petit chien comme ma Barbie….Bref, je ne sens pas
triste, ni choquée que ce n’est pas mon cas en réalité. En fait, quand je
revois mes 24 années, je me sens heureuse de tous que j’ai accomplis et j’attends
avec grande impatience (comme toujours) tous qui va m’arriver en l’avenir. Je
me sens happy car j’ai
essayé (et pour la plupart réussi à skier pour la première fois dans les Alpes,
partir pour vivre à l’étranger toute seul, apprendre 2 (bientôt 3 langues), travailler
et faire mon propre argent depuis que j’ai eu 15 ans, par exemple) et j’attends
avec hâte tous que je souhaiterai faire en l’avenir. Je suis confidente
que ma vie va où elle est destinée à y aller.
Je me suis rendue
de compte que tout cette dernière année, je me suis excusée au début de la
plupart de mes entrées. J’avais des bonnes
intentions d’écrire de plus en plus souvent. Je me suis dit chaque semaine que je dois écrire
une nouvelle entrée pour que je ne perde pas mes lecteurs. J’ai au moins 5
bouillons dans mon compte mais je ne les ai jamais publiés. Maintenant, j’ai encore
envie de m’excuser encore une fois, mais je m’arrête. Je m’arrête car c’est
ennuyant de lire, fatiguant de dire, et franchement, je n’ai pas besoin de m’excuser.
J’ai passé une année
de merde, de joie, de confusion, et de bonheur. Sans cette dernière année, je
ne serai pas où je suis en ce moment. Il fait presque un an que j’ai quitté (ou
plutôt était expulse de) la France, et même si j’ai des jours ou je me sens
horrible que ma vie à Lyon n’a pas pu continuer, je me sens qu’il y quelque
chose de bon qui va bientôt m’arriver. (En fait, déjà, je peux vous dire qu’à départ
de juillet, je travaillerai pendant des horaires normaux aux États-Unis, WOOHOO
finalement plus de 2 heures du mat!)
Ma colocataire française
m’a donné une citation de Jacques Prévert avant mon départ de la France. Je
la relis chaque jour, car ces mots me fait penser à tous que j’ai vécu. La
morale de mon 24me année ? On doit toujours garder la pêche !
« Même si le
bonheur t’oublie un peu, ne l’oublie jamais tout à fait…. »
À venir : Gâteaux
de maman, mon petit jardin, et les cours d’arabe.
j'aime bien quand t'écris en français ici sur le blog!
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