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Making moves, taking chances, and enjoying what life brings me along the way.

19.6.13

Un quart d'un siècle


Vendredi dernier j’ai fêté mes 25 ans. C’est un peu bizarre de penser que à ce âge-là, ma mère était déjà mariée et avec une petite fille (moi).  Puis, de penser qu’a 5 ans, je me suis dit que quand j’aurai 25 ans, je serai mariée, j’aurai un super travail, une BMW (en bleu ou turquoise bien sûr), et un petit chien comme ma Barbie….Bref, je ne sens pas triste, ni choquée que ce n’est pas mon cas en réalité. En fait, quand je revois mes 24 années, je me sens heureuse de tous que j’ai accomplis et j’attends avec grande impatience (comme toujours) tous qui va m’arriver en l’avenir. Je me sens happy car j’ai essayé (et pour la plupart réussi à skier pour la première fois dans les Alpes, partir pour vivre à l’étranger toute seul, apprendre 2 (bientôt 3 langues), travailler et faire mon propre argent depuis que j’ai eu 15 ans, par exemple) et j’attends avec hâte tous que je souhaiterai faire en l’avenir. Je suis confidente que ma vie va où elle est destinée à y aller. 

Je me suis rendue de compte que tout cette dernière année, je me suis excusée au début de la plupart de mes entrées.  J’avais des bonnes intentions d’écrire de plus en plus souvent. Je me suis dit chaque semaine que je dois écrire une nouvelle entrée pour que je ne perde pas mes lecteurs. J’ai au moins 5 bouillons dans mon compte mais je ne les ai jamais publiés. Maintenant, j’ai encore envie de m’excuser encore une fois, mais je m’arrête. Je m’arrête car c’est ennuyant de lire, fatiguant de dire, et franchement, je n’ai pas besoin de m’excuser. 

J’ai passé une année de merde, de joie, de confusion, et de bonheur. Sans cette dernière année, je ne serai pas où je suis en ce moment. Il fait presque un an que j’ai quitté (ou plutôt était expulse de) la France, et même si j’ai des jours ou je me sens horrible que ma vie à Lyon n’a pas pu continuer, je me sens qu’il y quelque chose de bon qui va bientôt m’arriver. (En fait, déjà, je peux vous dire qu’à départ de juillet, je travaillerai pendant des horaires normaux aux États-Unis, WOOHOO finalement plus de 2 heures du mat!)

Ma colocataire française m’a donné une citation de Jacques Prévert avant mon départ de la France. Je la relis chaque jour, car ces mots me fait penser à tous que j’ai vécu. La morale de mon 24me année ? On doit toujours garder la pêche !

« Même si le bonheur t’oublie un peu, ne l’oublie jamais tout à fait…. » 

À venir : Gâteaux de maman, mon petit jardin, et les cours d’arabe.